L'article est co-écrit par une équipe de biologistes internationaux de renom dirigée par le professeur Edward Holmes de l'Université de Sydney et le professeur Andrew Rambaut de l'Université d'Édimbourg, et sera officiellement publié après avoir été soumis à une revue faisant autorité pour examen par les pairs.

Les scientifiques affirment que l’histoire épidémiologique connue du nouveau coronavirus présente des similitudes avec les précédentes épidémies de coronavirus sur les marchés aux animaux, toutes déclenchées par une exposition humaine. Le journal souligne que « si le nouveau coronavirus a fuité d'un laboratoire, cela signifie que le laboratoire devait avoir le virus avant l'apparition du nouveau coronavirus. Cependant, il n'y a aucune preuve pour étayer cette affirmation, ni aucun signe que cela se soit produit. »

Les scientifiques ont souligné que « nous avons analysé avec soin et de manière critique les données actuellement disponibles et avons constaté qu'il n'existe aucune preuve permettant de soutenir l'idée selon laquelle le nouveau coronavirus est né dans un laboratoire ».

Les scientifiques ont également averti que si l’accent continue d’être mis sur les origines en laboratoire et que les recherches sur les origines animales sont ignorées, le monde restera vulnérable à de futures épidémies également causées par les activités humaines.