Des groupes environnementaux affirment que l'eau du robinet en France est polluée au-delà des limites autorisées, ce que nient les autorités

Selon un rapport de l'AFP du 17 juin, l'organisation non gouvernementale française "Générations Futures", qui milite pour l'interdiction des pesticides dans l'agriculture, a révélé que l'eau du robinet française contenait des traces de pesticides et de perturbateurs endocriniens. Mais les autorités ont répondu que cela n’affecterait pas la qualité de l’eau du robinet.

Le site officiel de l'Association française pour les générations futures (Générations Futures) a récemment publié les résultats du suivi de la qualité de l'eau du robinet française. L'analyse a montré que sur un total d'environ 273 500 échantillons collectés, 8 835 « contenaient au moins un résidu de pesticide dépassant la limite ». « 15 990 mesures individuelles ont montré la présence de pesticides », dont 38,51 TP3T étaient des produits « cancérigènes, mutagènes et nocifs pour la reproduction » et 56,81 TP3T étaient des perturbateurs endocriniens. Au total, 78,51 échantillons TP3T contiennent des traces de l’un ou des deux types de matériaux.

François Veillerette, président de l'association, a déclaré : « Le ministère de la Santé annonce chaque année que certains résidus dans l'eau du robinet dépassent les normes sanitaires. L'association souhaite connaître la nature de ces molécules résiduelles et confirmer si cette situation est préoccupante. »

Mais Maryllis Macé, responsable du centre d'information sur la qualité de l'eau de l'association des professionnels de l'eau, a répondu que le rapport de l'association "Générations futures" était limité et "n'indiquait aucun risque pour les consommateurs". L'eau potable est « l'aliment le plus réglementé en France. Elle doit répondre à des normes très strictes ».

Selon un rapport de 2018 du ministère français de la Santé, « 90,61 % des habitants de la France reçoivent une eau du robinet conforme à la réglementation sur les limites de résidus de pesticides (insecticides) » (en termes de résidus de pesticides, pas plus de 0,1 microgramme par litre d'eau, et la quantité totale de tous les résidus ne peut pas dépasser 0,5 microgramme).

Vellerat a critiqué le fait que « la proportion de résidus de produits problématiques est effectivement très importante ». L'association a déclaré qu'il n'était malheureusement pas possible de comparer les mêmes substances dans toutes les provinces, car toutes les provinces ne surveillent pas les mêmes substances.

« La présence de ces substances dans l'eau du robinet indique qu'elles se sont accumulées sur une longue période et que l'eau contaminée s'est infiltrée dans les nappes phréatiques souterraines », a-t-il expliqué. « Nous payons le prix de nos erreurs passées. » L'association a déclaré que la solution n'était pas de boire de l'eau en bouteille mais de « mettre enfin en œuvre des politiques efficaces qui limitent l'utilisation des pesticides ».

La France a lancé plusieurs plans pour réduire l'utilisation de médicaments pour lutter contre les maladies des plantes en agriculture, mais tous se sont soldés par un échec, a indiqué l'AFP. Le plan prévoit de réduire de moitié l'utilisation des pesticides d'ici 10 ans, mais malgré 400 millions d'euros dépensés, leur utilisation a augmenté de 211 millions d'euros en 2018.

En mai de cette année, la Commission européenne s'est engagée à « réduire de moitié l'utilisation de pesticides dans l'UE d'ici 2030 ».

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