La visite de Trump au Royaume-Uni continue de mettre à rude épreuve les relations entre le Royaume-Uni et les États-Unis. On ne sait pas encore comment elles évolueront.

Le président américain Donald Trump est arrivé aujourd'hui au Royaume-Uni pour entamer une visite d'État de trois jours.
La Grande-Bretagne et les États-Unis, qui ont toujours entretenu une « relation spéciale », traversent une période troublée, les deux parties étant en désaccord sur des questions telles que le réchauffement climatique et le dossier nucléaire iranien. La 5G chinoise est un autre problème épineux majeur auquel les deux pays doivent faire face, en particulier après que six régions du Royaume-Uni ont commencé à utiliser les équipements technologiques 5G de Huawei. La BBC britannique estime que Trump va tenter de faire en sorte que le Royaume-Uni travaille avec la Maison Blanche pour adopter une politique d'interdiction contre Huawei et empêcher Huawei de participer à la construction du réseau 5G du Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni avait initialement prévu d’autoriser Huawei à installer son réseau 5G. Huawei est désormais au centre d’une controverse mondiale. D’un côté, la 5G est la voie incontournable pour le développement futur d’Internet. De l’autre, la question de savoir si la sécurité des infrastructures peut être garantie est également au cœur des débats. Aux yeux du gouvernement américain, Huawei constitue une menace en tant qu’entreprise privée liée au gouvernement chinois.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a exprimé son point de vue sur cette question à Londres il y a quelques semaines. Il a opposé la lâcheté de l'actuelle Première ministre Theresa May à la poigne de fer de Thatcher, affirmant que si c'était Thatcher, elle ne permettrait jamais au gouvernement chinois de menacer la souveraineté de son pays. Face à la forte pression des Etats-Unis, la Grande-Bretagne attendra l'entrée en fonction d'un nouveau Premier ministre avant de rediscuter de la question. Selon certaines informations, le gouvernement américain saura se montrer convaincant, c'est-à-dire menacer la Grande-Bretagne de dissoudre les fondements de la relation spéciale entre les deux pays. C'est du moins le message que les responsables américains transmettront dans les récentes interviews aux médias nationaux. .

La BBC a révélé que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Bolton, a déclaré qu'à sa connaissance, le Royaume-Uni n'avait pas encore pris de décision finale sur la question de Huawei.
Peut-être que l’échec des négociations sur le Brexit sera une opportunité pour les États-Unis, notamment les négociations sur un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et les États-Unis, pour lesquelles Trump exercera inévitablement une pression sur le Royaume-Uni.
La Première ministre britannique Theresa May a récemment annoncé sa démission après avoir échoué à convaincre le Parlement d'adopter l'accord sur le Brexit négocié avec l'Union européenne. La politique britannique est dans un état de chaos, ce qui est bénéfique pour le gouvernement américain pour atteindre ses objectifs en ce moment. Dans un monde où tout va bien, les négociations sur l'accord de libre-échange entre les États-Unis et le Royaume-Uni exigeront davantage que celui-ci soit formulé conformément aux lois et réglementations américaines, plutôt que de l'envisager dans le cadre juridique européen différent. En fait, Trump avait déjà suggéré au Royaume-Uni de rompre les liens qui l’unissaient à ses partenaires européens, c’est-à-dire de quitter l’UE sans accord. Si le Royaume-Uni ne paie pas sa part du budget, le Brexit coûtera aux Européens jusqu’à 40 milliards d’euros. Le gouvernement américain estime que le parti qui soutient un Brexit sans accord est susceptible de devenir le successeur de Theresa May, une issue inimaginable pour l’UE.

L'image montre que les slogans protestant contre le racisme et la cruauté envers Trump viennent de PA

Le Royaume-Uni se trouve également dans une position difficile. Depuis son arrivée au pouvoir, Trump cible l’Europe. L'UE est un partenaire indispensable du Royaume-Uni. La conclusion d'un accord entre les deux parties pour maintenir leurs relations futures jouera un rôle essentiel dans la stabilité économique et sociale du Royaume-Uni. Le 4 juin, Trump rencontrera Theresa et des entrepreneurs britanniques, et la partie britannique fera part de ses préoccupations et de ses inquiétudes au président américain. Les États-Unis sont également un partenaire avec lequel le Royaume-Uni veut se réconcilier à tout prix, non seulement parce que les deux pays entretiennent une relation « spéciale » depuis des décennies, mais aussi parce que le Royaume-Uni a besoin des États-Unis pour faire face à de nombreux problèmes. , comme la lutte contre le terrorisme, le dossier nucléaire iranien et le réchauffement climatique. Mais cette relation est mise à rude épreuve par les attaques constantes de Trump contre ses alliés, considérés comme peu fiables.

Les États-Unis ont fait preuve d'une attitude ferme en raison du phénomène de croissance économique interne, mais cette situation ne peut pas durer. Une récession pourrait bientôt survenir. C'est ce que propose un rapport d'enquête mené par un groupe d'économistes publié aujourd'hui par les États-Unis. Juste avant que les États-Unis n’utilisent récemment le bâton tarifaire contre le Mexique et l’Inde, les économistes interrogés par 60% pensaient que les États-Unis entreraient probablement en récession avant la fin de 2020. Les experts estiment qu’à mesure que les relations commerciales sino-américaines deviennent de plus en plus tendues, l’économie américaine pourrait ralentir en 2019.

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