La France va mettre en place 20 nouvelles règles d'immigration à partir de 2020 : assurance médicale stricte, emploi difficile

Le gouvernement français a annoncé le 6 janvier 2019 une nouvelle réglementation pour les immigrés. L'idée principale est de renforcer l'assurance médicale par rapport à ce qui se faisait auparavant, en essayant de freiner les abus en la matière, mais les possibilités d'emploi sont plus ouvertes qu'avant.

Les nouvelles règles entreront en vigueur à l’été 2020, date à laquelle les chiffres des quotas seront publiés et mis à jour chaque année. Plus tôt, le président Macron avait mentionné dans une interview aux médias que certaines personnes étaient entrées en France avec un visa touristique, étaient devenues sans papiers après l'expiration du visa, et avaient ensuite demandé une assurance médicale AME. Macron a promis de régler le problème « le plus rapidement possible ».

Selon l'AFP, le Premier ministre français Philippe a annoncé ce plan à plusieurs ministres et parlementaires dans la soirée du 4. Il est entendu que les mesures pertinentes annoncées cette fois-ci poursuivent la réflexion de base du gouvernement, qui est de trouver un équilibre entre « extrêmement strict » et « extrêmement ouvert ».

L'élément le plus frappant de la nouvelle réglementation, qui a également été contesté par de nombreux groupes de défense des droits civiques, est que le gouvernement a fixé une « période fenêtre » de trois mois pour les demandeurs d'asile, c'est-à-dire qu'il faut trois mois à compter du dépôt d'une demande d'asile avant de pouvoir demander l'éligibilité à la « couverture médicale universelle » (PUMa). Le système actuel prévoit que les réfugiés peuvent demander cette assurance médicale immédiatement après avoir déposé leur demande d’asile.

Il semble qu'aucun changement majeur n'ait été apporté à l'« Assistance médicale nationale » (AME), qui a suscité le plus d'attention du monde extérieur. Mais le gouvernement se prépare à supprimer certains articles non urgents. Ce mécanisme s'adresse principalement aux sans-papiers, concerne actuellement environ 318 000 personnes et est très coûteux.

En termes d'ouverture des opportunités d'emploi, le gouvernement français a déjà déclaré qu'il trouverait un mécanisme pour « s'adapter en temps réel aux besoins des entreprises » afin de faciliter l'emploi des immigrés légaux. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, l'a indiqué plus clairement le 5 : l'idée de base est d'établir des « objectifs numériques » ou des « quotas » pour réguler les possibilités d'emploi des immigrés. Penigo a déclaré que les nouvelles règles entreront en vigueur à l'été 2020, lorsque les chiffres des quotas seront publiés et mis à jour chaque année. On dit que le nombre de quotas annuels pourrait être d'environ 33 000 et ne sera pas lié au lieu d'origine du demandeur. Le gouvernement travaillera avec les syndicats, les employeurs et d’autres institutions pour évaluer conjointement les secteurs et l’ampleur de l’emploi qui ont connu des pénuries de main-d’œuvre depuis 2011.

Ce système de quotas répond dans une large mesure aux exigences de la droite, mais le parti républicain (LR) n'a pas vraiment apprécié. D'une part, il exigeait que le quota soit clairement inscrit dans la loi par le biais d'une loi et, d'autre part, il considérait que la nouvelle réglementation était clairement insuffisante pour faire face aux conséquences de l'immigration.

Le camp de gauche a critiqué la récente série d'actions de Macron (y compris les nouvelles réglementations) comme un « virage à droite » pour plaire à certains électeurs de droite et « manipuler » la question de l'immigration. La France indomptable (LFI), les Verts (EELV) et le Parti socialiste (PS) ont tous critiqué les nouvelles réglementations du gouvernement.

De son côté, le Front national, parti d'extrême droite, face à la position concurrentielle du gouvernement, a choisi d'attaquer sous un autre angle. Marine Le Pen a tweeté que la nouvelle réglementation sur l'immigration était "saluée par le Medef" et "pas surprenante", sous-entendant que la décision du gouvernement était influencée par le capital et portait préjudice aux intérêts de la classe ouvrière existante.

 

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