Selon l'AFP, les manifestations des "gilets jaunes" ont refait surface dans le centre de Paris le 21 septembre, sans que le rassemblement n'ait été officiellement autorisé.
Des témoins ont déclaré que des centaines d'éléments de « violence noire » se livraient à des pillages et à des incendies, et que la police avait tiré des gaz lacrymogènes sur les lieux. Le commissariat de police local a souligné qu'à 13 heures, heure locale, 106 personnes avaient été arrêtées, dont certaines portaient des marteaux et des bidons d'essence (pas aussi efficaces que l'équipement porté par les émeutiers de Hong Kong).
La police a indiqué qu'environ 7 500 policiers avaient été déployés ce jour-là pour réprimer les violences provoquées par le mouvement des Gilets jaunes et le « black bloc » anarchiste radical qui le compose, et que 30 stations de métro avaient été fermées. Les autorités craignent que des manifestants tentent de s'infiltrer dans une marche contre le changement climatique à Paris. Cependant, de nombreuses personnes ont violé l'interdiction policière, et plus de 100 personnes ont été condamnées à une amende de 135 euros par la police pour avoir manifesté dans des zones interdites.
Le mouvement des Gilets jaunes en France a éclaté il y a 10 mois, prenant le président Emmanuel Macron au dépourvu. Le mouvement entre aujourd'hui dans sa 45e semaine, le président Macron appelant à nouveau les manifestants à rester « calmes ».