Premier cas en France : un étudiant insulte des Asiatiques sur Twitter et écope d'une « peine légère extrêmement symbolique »

Sept associations et particuliers français ont déposé plainte contre quatre jeunes soupçonnés d'incitation à la haine contre la communauté asiatique dans leurs publications sur Twitter. Ils ont été condamnés aujourd'hui (26) à deux jours de formation civique par un tribunal français. Le tribunal correctionnel de Paris les a condamnés à verser 250 euros et jusqu'à 1 000 euros de dommages et intérêts compris à chacune des sept parties civiles.

L'AFP rapporte aujourd'hui que l'affaire a commencé le 28 octobre 2020, alors que le président français Macron venait d'annoncer un deuxième confinement épidémique. Incitant à la haine contre la communauté asiatique, quatre jeunes ont publié sur Twitter des messages de haine contre les « Chinois » et l'ensemble de la communauté asiatique. Ces tweets ciblaient la communauté chinoise et attaquaient sévèrement les Chinois d’origine asiatique pour leur association avec le virus. Les jeunes condamnés, âgés de 19 à 25 ans, ont été reconnus coupables de « provocation publique sans conséquence, avec des contenus Twitter prétendument offensants en relation avec l'origine ou la nationalité ».

Selon Soc Lam, avocat de l'Association française de la jeunesse, partie civile dans cette affaire, « c'est la première fois qu'une personne est condamnée sur la base de l'initiative du Centre national de lutte contre la haine en ligne qui vient d'être créé au sein du parquet de Paris ». Il a toutefois souligné que cette sentence constituait une « clémence extrêmement symbolique » et qu’elle « pourrait encourager certaines personnes à recommencer ». Il a également déclaré que le procès avait envoyé « un signal » indiquant que ceux qui voulaient imiter les quatre jeunes condamnés pourraient être traduits en justice.

Aucun des accusés n’avait de casier judiciaire. Une cinquième personne dans cette affaire a été acquittée. Une enquête a permis de découvrir l'identité de plusieurs comptes Twitter anonymes qui ont publié des discours de haine, dont ceux des cinq accusés. Les quatre autres étaient mineurs au moment de l’incident.

L'Agence France-Presse a indiqué qu'à l'avenir, les quatre jeunes hommes seront jugés spécifiquement pour des délits juvéniles commis par des adultes. Mais la date du procès n’a pas encore été fixée.

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