Radio France Internationale (RFI) rapporte aujourd'hui, le 10, qu'Uber France avait déjà perdu le procès devant la cour d'appel de Paris pour pratiques commerciales trompeuses en décembre 2015, et qu'elle a cette fois perdu le procès au civil.
Le tribunal aurait estimé qu'Uber avait violé les règles du marché à travers son offre sur Uber Pop, ce qui « a inévitablement causé un préjudice moral, notamment à l'image et à la réputation des chauffeurs de taxi ».
À cet effet, le tribunal a condamné Uber à verser 200 euros de dommages et intérêts moraux à chacun des 910 chauffeurs de taxi et 5 000 euros au syndicat des coopératives de chauffeurs de taxi de la région parisienne.
En réponse, une porte-parole d'Uber a déclaré que la décision concernait des activités marketing « déjà suspendues en France en 2015 » et a assuré que l'application n'était désormais utilisée que par des chauffeurs titulaires d'un permis ayant « passé le même examen que les chauffeurs de taxi ».