Les responsables du ministère français de la Santé ont annoncé cet après-midi, heure de Paris : la France a confirmé 423 cas de nouvelle pneumonie coronarienne, soit une augmentation de 138 cas par rapport à hier (4). Au total, 7 décès ont été signalés.
L'AFP suit en continu la propagation de l'épidémie du nouveau coronavirus en France. Depuis le 2 mars, des foules de personnes se sont précipitées pour acheter des marchandises dans de nombreux grands supermarchés en France. Le président français Macron n'a pas assisté à l'événement prévu le 3 et les médias ont immédiatement spéculé sur le fait qu'il aurait été infecté parce qu'il n'avait pas porté de masque lors de sa visite à l'hôpital. Le palais présidentiel français a dû publier un communiqué pour réfuter les rumeurs.
Une autre situation très urgente est celle des dangers cachés qui existent depuis toujours dans la gestion et la dotation en personnel des hôpitaux en France. La pénurie de personnel est l'une des « difficultés » auxquelles les hôpitaux français ne peuvent pas faire face directement. Par exemple, l’hôpital central de Brest, en France, est deux fois plus grand que son bâtiment d’origine, mais dispose du même personnel.
Il est important de noter que les causes des deux premiers cas confirmés en France sont encore inconnues. Le 15e patient, premier cas confirmé en province, était traité pour une pneumonie banale avant d'être transféré à Paris. En France, les tests d'acide nucléique ne seront exigés que si deux conditions sont réunies simultanément : premièrement, une suspicion de symptômes de COVID-19 ; deuxièmement, un retour récent en France d'une zone épidémique ou un contact avec un cas confirmé. Cependant, les deux patients confirmés mentionnés ci-dessus ne remplissaient pas la deuxième condition.