Le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, sera ensuite transmis au Sénat. Une fois approuvé, il sera formellement adopté après un vote final de l'Assemblée nationale.
Il semblerait que si le projet de loi est adopté, les lignes entre Paris et Nantes, Lyon et Bordeaux seront supprimées. Toutefois, cela ne s’applique pas aux vols avec correspondance.
La décision d’annuler les vols intérieurs court-courriers fait partie d’un vaste ensemble de lois soutenues par le président français Emmanuel Macron pour lutter contre le changement climatique.
Mais la mesure n'a pas été bien accueillie par la Convention citoyenne pour le climat, fondée par Macron. Elle réclamait la suppression de toute ligne pouvant être remplacée par un train en quatre heures.
L'AFP rapporte que des députés du sud-ouest de la France se sont fermement opposés à ce projet de loi. Le célèbre constructeur aéronautique français Airbus est originaire de cette région, tout comme de nombreux sous-traitants du même secteur.
Joël Aviragnet, député socialiste de Haute-Garonne, a déclaré que le projet de loi entraînerait des pertes d'emplois et un « coût humain disproportionné ».
Mais certains députés estiment que la suppression des lignes courtes ne suffit pas. Selon le député de gauche Daniele Obono, une réglementation plus stricte supprimerait certaines des lignes intérieures les plus polluantes, comme celles reliant Paris à Nice, Toulouse et Marseille, dans le sud du pays.