Le 11 mars, jour du dixième anniversaire de l'accident nucléaire de Fukushima au Japon, les médias français L'Echo et La Croix rapportaient que la Chine n'était pas touchée par l'accident nucléaire de Fukushima, mais qu'elle développait vigoureusement l'énergie nucléaire.
L'Echo rapportait qu'il y a dix ans, un tremblement de terre et un tsunami majeurs déclenchaient un accident majeur à la centrale nucléaire de Fukushima, provoquant l'arrêt du secteur nucléaire mondial. L’impact a été particulièrement sévère sur les pays asiatiques. Au cours des quatre premières années qui ont suivi l’accident nucléaire, la Chine a pratiquement gelé ses projets de construction de nouvelles centrales nucléaires, mais a repris la construction de réacteurs nucléaires en 2015, mais à un rythme bien inférieur à celui prévu auparavant. Cependant, même à ce rythme lent, la Chine est devenue la principale locomotive de l’énergie nucléaire au monde.
Le quotidien français Le Croix souligne que la grande majorité des programmes nucléaires actuels proviennent de Chine et de Russie. Les pays occidentaux restent toutefois prudents.
Selon certaines informations, l’Allemagne, la Belgique, Taiwan, l’Espagne, la Suisse et la Corée du Sud ont tous décidé d’abandonner leurs armes nucléaires. Le secteur de l'énergie nucléaire a lui aussi connu de profondes mutations. Entre 1970 et 1999, les trois quarts des réacteurs mis en service étaient concentrés en Europe et en Amérique du Nord, tandis que depuis 2000, de nouvelles installations ont été implantées en Chine et en Russie.
Le 11 mars 2011, le tremblement de terre et le tsunami au Japon ont provoqué la fusion du réacteur et une fuite à la centrale nucléaire de Fukushima. La fuite nucléaire de Fukushima est l'accident nucléaire le plus grave au monde depuis Tchernobyl en 1986. Lors du tremblement de terre et du tsunami de 2011, environ 18 500 personnes sont mortes ou ont disparu et plus de 470 000 ont été contraintes d’évacuer leurs maisons.