Le 27 octobre, la Gazette française a publié un avis de l'autorité française de privatisation selon lequel la société française de jeux de hasard (FDJ) commencera sa privatisation en novembre. L'État autorisera la société française de jeux de hasard à exploiter en exclusivité la loterie française Mark Six, diverses loteries et événements sportifs En échange de leurs paris sur l'événement, les bookmakers français doivent verser à l'Etat 380 millions d'euros. Cela était généralement considéré comme une bonne affaire.
Selon l'AFP, en 2018, le montant total des paris placés par les clients des sociétés de jeux françaises a atteint 15,8 milliards d'euros, soit une augmentation de 441% par rapport à 2017. Par rapport à la même période en 2018, au cours du premier semestre 2019, les fonds de jeu de la société ont augmenté de 7% et son chiffre d'affaires a augmenté de 5%.
En vertu de la loi relative à la croissance et à la transformation du secteur (LOI PACTE) votée en avril, la plupart des actions détenues par l'État dans les sociétés de jeux françaises sont ouvertes à la propriété privée. Actuellement, l'État possède 72% d'actions de la société de jeux française, et à l'avenir, la participation de l'État sera réduite à « au moins » 20%. Les bookmakers français auront le droit exclusif d'exploiter la loterie française Mark Six et diverses loteries et paris sportifs français, mais la période d'exclusivité est limitée à un maximum de 25 ans.
Le ministre français de l'Economie et des Finances a demandé à la Commission de gestion des cessions d'actions et des privatisations d'entreprises publiques de se prononcer sur cette opération de privatisation. Cette autorité indépendante a souligné que « les conditions monétaires de la cession des actions de l'Etat sont estimées à 380 millions d'euros." Les bookmakers français doivent verser cette somme à l'État "avant le 30 juin 2020". Le comité est arrivé à ce chiffre sur la base de cabinets de conseil et d'une analyse juridique menée par Weil & Co.