Sarkozy estime que la crise de l’UE est causée par des idées rétrogrades. L'ancien président français a souligné que les 27 pays de l'UE ne peuvent pas être une entité monolithique. A ses yeux apparaissaient « quatre Europe » : Schengen, l’euro, la défense et l’Union. Il a donc appelé à abandonner les idées dépassées et à réfléchir à « l’Europe du futur ». Sarkozy a souligné que le phénomène du Brexit, qu'il a qualifié de « fou, dramatique et historiquement contradictoire », était causé par cette situation.
"Dans un monde en mutation, l'Europe doit cesser d'être statique. Les citoyens doivent savoir où ils vont. Nous avons besoin de rêves. A force d'inaction, d'autres deviennent des rêveurs. Dans le passé, la civilisation européenne a toujours eu des rêves et des ambitions. La civilisation européenne ne veut pas encore mourir", a ajouté M. Sarkozy.
Sarkozy a déclaré que l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis est également un signe du déclin de l'Occident. Sarkozy estime que ce qu'il souhaite voir, c'est un pays fort aux Etats-Unis, capable de « montrer la voie à ses alliés ». L'ancien président français a toutefois admis qu'il n'avait « jamais pensé que tweeter rendait quelqu'un plus fort ».
À l’heure actuelle, les questions concernant l’OTAN sont redevenues le sujet de discussion politique le plus brûlant. Il convient de souligner que Charles de Gaulle avait annoncé son retrait de l'OTAN, organisation d'intégration militaire, au milieu des années 1960, et que c'est sous la présidence de Sarkozy qu'il avait annoncé le retour de la France dans une OTAN « en déclin ».