Le ministère français de l'Intérieur a annoncé une réforme des méthodes de maintien de l'ordre pour renforcer la lutte contre le racisme et les discriminations au sein de la police.

Face à une vague mondiale de manifestations contre les brutalités policières et les discriminations raciales, le ministre français de l'Intérieur a annoncé, lundi 8 juin, une série de réformes dans la manière dont la police mène les opérations de maintien de l'ordre et les interrogatoires, exigeant explicitement que la police n'utilise plus de "prises d'étranglement" lors des arrestations.

Selon France Internationale (RFI), le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a promis d'intensifier la lutte contre le racisme et les discriminations au sein des forces de l'ordre. Il a annoncé que, tout d'abord, si des propos racistes étaient à nouveau entendus au sein des forces de police, les auteurs des propos seraient systématiquement suspendus, des inspections disciplinaires seraient initiées et des enquêtes judiciaires seraient lancées en parallèle. Il a souligné que la réforme du système concerne principalement les propos racistes au sein des forces de police, les contrôles d'identité, les convocations, les inspections et autres liens.

Le rapport indique que les contrôles d'identité aléatoires de routine traditionnels en France ne sont plus considérés comme un indicateur d'évaluation des performances de la police. Lorsqu'ils sont en service, les policiers doivent porter leur carte de police dans un endroit bien en vue, comme l'exige la loi. Cette exigence est émise depuis longtemps, mais peu de policiers la respectent réellement. Le ministère de l'Intérieur exige également que les policiers portent des caméras portables lors des patrouilles et du contrôle des cartes d'identité.

Concernant les interrogatoires de police, le ministère de l'Intérieur a promis que la police n'utiliserait plus de « prises d'étranglement » telles que « saisir le cou et contrôler l'autre partie ». Ce geste ne sera plus enseigné dans les écoles de police et de police armée. En outre, chaque policier doit suivre une formation annuelle obligatoire sur les techniques d'interrogatoire. Ceux qui ne participent pas à cette formation ne sont pas autorisés à exercer leurs fonctions dans les lieux publics.

Le ministre de l'Intérieur a également promis de profondes réformes de la commission d'inspection disciplinaire de la police. L'agence a été critiquée pour avoir « blanchi la brutalité policière ». En réponse, le ministère de l'Intérieur a déclaré que l'Inspection générale de la police nationale et de la police armée sera «plus indépendante» dans son travail.

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