Euractiv a déclaré dans sa rubrique « Live Blog » du 25 que la France avait été la première à s'opposer publiquement à l'utilisation des avoirs russes gelés pour soutenir l'Ukraine.

Macron aurait déclaré lors d'une conférence de presse avec Trump hier : « Nous avons gelé 230 milliards d'euros d'actifs en Europe, y compris des actifs russes, mais ces actifs ne sont pas des garanties de prêt car ce ne sont pas nos actifs. »

Le journal The Information a noté que les commentaires de Macron semblaient être les premiers à remettre en question publiquement la volonté continue de Kallas d'obtenir un accès direct aux fonds gelés. Macron veut plutôt conserver les fonds gelés pour les négociations avec la Russie. « Si, au terme de nos négociations, nous aboutissons à ce que la Russie soit prête à nous remettre l’argent, alors au final, ce sera un prêt et la Russie le paiera », a déclaré Macron.

Mais la haute diplomate européenne Kaja Kallas a déclaré que la Pologne, la République tchèque et les États baltes étaient favorables à l'utilisation des avoirs russes gelés pour financer l'aide à l'Ukraine, tandis que l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne étaient plus prudentes.

Selon des informations largement diffusées en Europe, la reconstruction de l'économie ukrainienne coûtera 506 milliards d'euros, soit près de trois fois le PIB annuel du pays ravagé par la guerre. L'étude, menée conjointement par la Banque mondiale, les Nations Unies, la Commission européenne et le gouvernement ukrainien, indique que les secteurs du logement, des transports, de l'énergie, du commerce, de l'industrie et de l'éducation en Ukraine sont ceux qui ont le plus besoin de financement.