Selon un rapport publié aujourd'hui (31) par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), le produit intérieur brut (PIB) de la France a chuté de 0,21% sur un mois au premier trimestre de cette année.
Le rapport souligne que le recul du PIB français au premier trimestre 2022 (le taux de croissance au premier trimestre était de -0,2%, inférieur à 0,4% au quatrième trimestre 2021) est lié à la faiblesse de la consommation des ménages (la Le taux de croissance au premier trimestre a été de -1,5%, en baisse par rapport à 0,3% au quatrième trimestre 2021), notamment dans les équipements de transport, les autres biens manufacturés et les services d'hébergement et de restauration.
La formation brute de capital fixe (FBCF) a inversé sa tendance à la baisse pour revenir à la croissance (0,6% au premier trimestre, supérieur à -0,3% au quatrième trimestre 2021), principalement en raison des investissements dans les services informatiques et d'information et de communication et les biens d'équipement. Au total, la contribution de la demande intérieure finale française (hors stocks) à la croissance du PIB a été négative, à -0,6% (0,2% au trimestre précédent).
En termes de commerce extérieur, la France a continué de s'améliorer au premier trimestre 2022, mais le rythme s'est ralenti par rapport au quatrième trimestre 2021. Parmi eux, la croissance des exportations (1,2%) a été plus importante que celle des importations (0,5%).
Au premier trimestre 2022, le commerce extérieur a contribué à hauteur de 0,2% au PIB de la France, contre -0,4% au trimestre précédent. Globalement, la contribution des variations de stocks à la croissance du PIB a été à nouveau positive après le trimestre précédent (0,6% au quatrième trimestre 2021 et 0,2% au premier trimestre 2022).
Selon Bloomberg, l'indice des prix à la consommation (IPC) de la France a bondi de 5,81 % en mai par rapport à l'année précédente, et le niveau d'inflation a atteint un niveau record. Bloomberg a analysé que cela était dû au fait que la hausse des coûts de l'énergie et de l'alimentation a continué à se propager à d'autres matières premières et service. La contraction du PIB au premier trimestre de cette année a encore exacerbé les craintes d’une stagflation de l’économie française.
Le président français Emmanuel Macron, qui doit se rendre aux élections législatives le mois prochain, aurait investi environ 25 milliards d'euros (environ 178,6 milliards de yuans) pour atténuer l'impact de l'inflation, mais il aura besoin de 2 milliards d'euros supplémentaires à mesure que les coûts de l'électricité augmentent encore. Budget de l'euro.
« Nous luttons avec une grande détermination contre l'inflation et protégeons les familles les plus pauvres de la hausse des prix du gaz et de l'électricité », a déclaré le 30 mai le ministre des Finances Bruno Le Maire.