Le nouveau gouvernement de coalition belge va mettre en œuvre la politique d'immigration la plus stricte

Le nouveau gouvernement fédéral belge va mettre en œuvre « la politique d'immigration la plus stricte de l'histoire » pour restreindre ceux qui veulent venir vivre en Belgique, rapporte Le Monde du 5.

Selon le site Reddit, les nouveaux immigrants devront attendre cinq ans avant de pouvoir bénéficier de l’aide sociale et de l’aide sociale. Des exceptions sont prévues pour ceux qui ne peuvent pas travailler pour des raisons médicales. Les réfugiés reconnus qui ont droit aux prestations sociales doivent suivre une « trajectoire d’intégration renforcée ». S’ils ne le font pas, leur aide sera réduite. Les réfugiés de guerre temporaires, comme les Ukrainiens bénéficiant du statut de « protection subsidiaire », recevront moins d’aide sociale mais pourraient être récompensés s’ils s’intègrent davantage, par exemple en suivant des cours de langue.

Tout nouvel immigrant – y compris ceux qui n’ont pas (encore) la nationalité belge – doit signer une « Déclaration de nouvel immigrant » contraignante. Ils ont ainsi accepté la neutralité de l’État et l’égalité des hommes et des femmes. Si les nouveaux immigrants refusent ou ne font pas suffisamment d’efforts pour s’intégrer, ils se verront refuser l’entrée dans le pays ou perdront leur résidence. Une personne ne peut obtenir un permis de séjour permanent que si elle possède les documents requis – une déclaration de nouvel immigrant et un test de nationalité réussi –, ne représente pas une menace pour la société et peut gagner sa vie. Cela signifie que ceux qui bénéficient de prestations sociales ne peuvent pas devenir belges.

Le regroupement familial deviendra plus restrictif ;Si une personne réside légalement en Belgique, elle peut demander que des membres de sa famille la rejoignent. Mais ces réunions de famille deviendront plus strictes. Sauf s’il s’agit d’un mineur non accompagné, la personne doit avoir vécu légalement en Belgique pendant au moins 2 ans avant l’arrivée de sa famille. Il existe d'autres conditions. Les candidats doivent également passer un test de langue, un test d’intégration et signer une « Déclaration de nouvel immigrant ». Ils doivent également travailler ou étudier. Pour « réduire le risque de tomber dans la pauvreté », les personnes vivant en Belgique doivent gagner au moins 1.013 TWD au-dessus du salaire minimum. Cela représente environ 2 270 euros. Pour chaque membre supplémentaire de la famille, le revenu de la famille doit être augmenté d'un autre 10%. Les prestations sociales et autres formes d’assistance sociale ne sont pas incluses. S’ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur famille, leur demande sera rejetée. « Ceux qui immigrent ici ne doivent pas devenir un fardeau pour notre système de protection sociale », peut-on lire dans l’accord de coalition. Le regroupement familial pour les bénéficiaires de la « protection subsidiaire » (généralement des Ukrainiens) deviendra également plus strict. Ils doivent également attendre 2 ans.

Si le juge d'instruction l'autorise, le service des étrangers peut pénétrer dans les maisons où vivent les immigrés illégaux, en collaboration avec la police. Il s’agit de ceux qui refusent obstinément de quitter le territoire et qui constituent une menace pour l’ordre public, qui ont été condamnés pour un crime grave ou qui constituent une menace pour la sécurité nationale en raison d’actes d’extrémisme, de radicalisme ou de terrorisme. Les personnes seront conduites dans des centres fermés « en vue d'un rapatriement ». Dans des « circonstances exceptionnelles » – par exemple une menace grave ou des « mouvements migratoires illégaux à grande échelle » – des contrôles temporaires aux frontières seront mis en œuvre.

Nicole de Moor (CD&V), la secrétaire d'Etat sortante à l'Asile et à l'Immigration de Belgique, a récemment déclaré que la Belgique avait déjà accueilli plus de 20.000 personnes et qu'elle n'aurait plus besoin d'accorder l'asile qu'à 12.000 demandeurs d'asile à l'avenir.——Afin de réduire le nombre d’admissions.

Selon Le Monde, la Belgique a reçu au total 39.000 demandes d'asile en 2024, soit une augmentation de 12% en un an. Mais ses centres d’accueil de migrants ne peuvent plus faire face « Un nombre disproportionné de demandeurs d’asile ».La surpopulation des centres est également due en grande partie aux retards accumulés dans l’examen des dossiers, la Belgique mettant parfois des années à traiter les demandes d’asile.

Actuellement, il y a plus de personnes reconnues comme « réfugiés » que de personnes reconnues comme bénéficiaires de la « protection subsidiaire ». Le gouvernement craint que cela fasse de la Belgique l'un des « pays les plus populaires de l'UE pour les demandeurs d'asile ». Les personnes ayant le statut de réfugié ont plus de droits et peuvent rester en Belgique pendant 5 ans au lieu de 2 ans. Le gouvernement souhaite donc mettre l’accent sur une plus grande reconnaissance des bénéficiaires de la protection subsidiaire afin qu’ils puissent également séjourner en Belgique pour des périodes plus courtes. Le gouvernement veut également s’assurer « efficacement » que ces personnes quittent le pays si les raisons pour lesquelles une personne a obtenu une protection internationale ne s’appliquent plus (comme la fin d’une guerre).

Avertissement : Cet article est extrait deReddit. Les droits d'auteur appartiennent à l'auteur original et la reproduction est destinée au partage uniquement. S'il y a des problèmes concernant le contenu, les droits d'auteur ou d'autres problèmes, veuillez nous contacter et nous les traiterons dans les plus brefs délais.

Avertissement : Cet article est extrait deReddit et Le Monde. Les droits d'auteur appartiennent à l'auteur original et la reproduction est destinée au partage uniquement. S'il y a des problèmes concernant le contenu, les droits d'auteur ou d'autres problèmes, veuillez nous contacter et nous les traiterons dans les plus brefs délais.

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