Les dirigeants européens discutent du plan de relance, mais le consensus est difficile à trouver à court terme

Cet après-midi (23 avril), heure locale, les dirigeants des 27 pays de l'UE ont tenu un nouveau sommet vidéo, dont le thème principal était le plan de relance post-épidémique de l'Europe. Il s'agit de la quatrième réunion des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne depuis le début de l'épidémie de la nouvelle couronne.

Selon l'analyse de Deutsche Welle, le scénario le plus probable est que les 27 États membres ne parviennent à un accord pour soumettre à la présidente de la Commission européenne, von der Leyen, à la fin de ce mois, un plan indiquant clairement la taille du fonds de reconstruction économique après la catastrophe économique provoquée par l'épidémie de nouvelle couronne, et expliquant surtout comment le financer. Selon certaines informations, von der Leyen aurait proposé un « plan Marshall » de 1 000 milliards d'euros, financé par des prêts du budget commun de l'UE.

Mais le journal français Le Figaro affirmait récemment que ce fameux plan visant à relancer l'économie européenne après l'épidémie était discuté depuis des semaines, mais en raison de la "patate chaude" de la mutualisation de la dette, les États membres continuaient à se disputer et n'étaient pas parvenus à trouver un consensus. Les six pays du Nord, Pays-Bas en tête, comprenant l'Allemagne, l'Autriche, l'Estonie, la Lituanie et la Finlande, ont fermement refusé de supporter conjointement la dette provoquée par l'épidémie par le biais de "coronabonds" ou d'eurobonds. La France et les pays du Sud estiment que c’est la seule façon de protéger la zone euro du risque d’éclatement. Quant aux pays d’Europe de l’Est, ils craignent que ces obligations engloutissent les fonds initialement utilisés pour les soutenir. En raison des conflits entre toutes les parties, ce mot est devenu tabou.

Les médias européens estiment généralement que personne ne pense que le sommet du 23 permettra de parvenir à une percée. L'Espagne aurait proposé la création d'un fonds de 1 à 1,5 billion d'euros, ce qui représenterait 101 milliards de dollars du PIB de l'UE. Le montant proposé par le ministre français des Finances, Le Maire, était de 500 milliards d'euros il y a deux semaines, et il est désormais porté à 1 000 milliards d'euros.

Le gouvernement espagnol a également évoqué cette semaine l’idée d’obligations perpétuelles, qui rembourseraient les intérêts mais pas le principal. L'Italie, qui porte haut les étendards des obligations européennes, continue de recommander ce plan. Le Premier ministre italien Conte a récemment souligné : « Nous nous battrons pour le Fonds européen ». Merkel veut inclure le fonds de relance dans le budget à long terme de l'UE pour 2021-2027, et elle a seulement déclaré que « l'Allemagne participera à la fourniture d'une réponse solidaire ». La France continue de souligner que l’emprunt commun est la « seule solution ».

Cependant, de nombreuses personnes croient encore qu’un plan de relance est impératif. Mais d’abord, les Européens doivent répondre à ces questions importantes : comment le fonds de relance sera-t-il collecté ? Quel est le montant total requis ? Où l'utiliser ? Quelles régions ou secteurs devraient être prioritaires ? La difficulté est que tous ces problèmes restent à résoudre.

Dans une lettre adressée aux dirigeants des 27 pays, le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé sa volonté de créer les conditions pour des discussions véritablement substantielles entre les pays, même si les discussions peuvent durer des semaines, voire des mois, suggérant qu'il est impossible que cette réunion parvienne à des conclusions ou à une déclaration commune.

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré le 21 : « Je ne pense pas qu'un accord sera trouvé immédiatement. » L'Elysée a déclaré le 22 qu'il ne se précipiterait pas pour conclure un "accord au rabais". Si nécessaire, les discussions pourraient durer des semaines, et même une réunion physique avec tous les chefs de gouvernement présents pourrait être nécessaire pour faire avancer l'accord.

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