L'UE met en garde contre les risques de sécurité de la 5G mais ne mentionne pas la « menace » de Huawei

L'Union européenne a mis en garde mercredi contre un risque croissant de cyberattaques par des entités soutenues par des États, mais n'a pas désigné la Chine et le leader du marché des équipements de télécommunications Huawei comme une menace. En fait, il n’existe pas encore de preuve concluante concernant les vulnérabilités de sécurité de la 5G de Huawei et les dangers institutionnels posés par son contexte d’entreprise.

Un porte-parole de Huawei a déclaré : « Nous sommes heureux de voir l'UE respecter son engagement de procéder à une analyse approfondie des risques sur la base de preuves plutôt que de cibler des pays ou des entreprises spécifiques. »

Le même jour, Huawei a souligné dans un communiqué que Huawei était une entreprise privée 100% et que la sécurité du réseau était sa priorité.

Ces commentaires ont été publiés dans un rapport préparé par les États membres de l'UE sur les risques de sécurité des réseaux mobiles 5G de nouvelle génération, a rapporté Reuters. La Commission européenne et la présidence finlandaise ont déclaré dans un communiqué conjoint que parmi les différents acteurs potentiels, les réseaux 5G étaient les plus susceptibles d'être ciblés. Le profil de risque des fournisseurs individuels deviendra particulièrement important dans le contexte du risque accru d’attaques posées par les fournisseurs, y compris la probabilité que le fournisseur soit soumis à une ingérence d’un pays tiers.

Le rapport aurait ignoré les appels répétés des États-Unis visant à interdire les équipements Huawei après que ces derniers ont accusé l'entreprise de les utiliser à des fins d'espionnage pour la Chine.

Dans son rapport publié jeudi, l'AFP souligne qu'il n'existe pas encore de preuve concluante des dangers systémiques posés par les vulnérabilités de sécurité de la 5G et le contexte de l'entreprise Huawei.

La Global System for Mobile Communications Association (GSMA), l'une des trois principales organisations internationales du secteur des communications mobiles, a averti un jour que si les entreprises chinoises telles que Huawei et ZTE étaient exclues de la construction du réseau 5G, les opérateurs de télécommunications européens devraient payer un 62 milliards de dollars supplémentaires. En outre, la construction du réseau 5G européen sera retardée d'un an et demi et le pays sera également en retard sur les États-Unis en termes de taux de pénétration de la 5G.

Les États membres de l’UE sont divisés sur la manière de traiter Huawei. La Grande-Bretagne, proche allié des États-Unis, préfère ne pas utiliser les produits Huawei dans des parties clés de ses réseaux 5G. L'Allemagne, en revanche, a créé des conditions de concurrence équitables dans lesquelles tous les fournisseurs 5G doivent prouver qu'ils sont dignes de confiance, y compris les concurrents de Huawei, Nokia de Finlande et Ericsson de Suède.

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