Les données publiées lundi 16 mars par l'Office statistique de l'Union européenne ont montré que le nombre de Britanniques naturalisés en Allemagne a atteint 29 800 en 2019, contre environ 16 200 en 2018. En 2016, lorsque les Britanniques ont voté en faveur du divorce avec l'Union européenne, moins de 6 700 Britanniques ont obtenu un passeport dans les pays de l'UE.
L’Allemagne a toujours été l’État membre le plus populaire parmi les Britanniques. Depuis le référendum, 29 478 citoyens britanniques sont devenus allemands, dont près de la moitié (13 675) en 2019.
La plupart de ces nouveaux citoyens de l'UE sont en âge de travailler, a rapporté hier Euronwes. Parmi les 4 489 Britanniques devenus Suédois en 2019, plus de 75 % étaient âgés de 20 à 59 ans. En France, le chiffre est plus faible mais reste supérieur à 50 %.
Les droits des citoyens sont l’un des sujets les plus difficiles pour les négociateurs du Brexit. Les citoyens de l'UE au Royaume-Uni et les citoyens britanniques dans l'UE qui vivaient et travaillaient au Royaume-Uni avant 2021 sont autorisés à continuer de le faire et à bénéficier des mêmes avantages s'ils obtiennent un permis de séjour.
Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne le 1er janvier 2020, entrant dans une période de transition de 12 mois pendant laquelle le pays reste dans l'union douanière et le marché unique de l'UE. À l’avenir, les citoyens britanniques qui souhaitent vivre et travailler dans les États membres de l’UE seront confrontés à des restrictions et pourront se voir refuser l’entrée. vice versa.
La France et la Suède étaient les deuxième et troisième choix des citoyens britanniques. Depuis 2016, plus de 9 600 citoyens britanniques et 8 000 ressortissants britanniques sont devenus français et suédois.