L'UE a annoncé hier son plan de réponse d'urgence en cas de Brexit sans accord

Face à l'impasse des négociations, l'UE a annoncé le 10 décembre un plan pour faire face à un Brexit dur. Le même jour, la Grande-Bretagne a averti l'Union européenne qu'elle devait faire des concessions majeures pour sortir de l'impasse dans les négociations commerciales sur le Brexit avant la fin du week-end et apporter une certaine finalité à la crise du Brexit qui dure depuis cinq ans.

   La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré hier qu'il n'y avait aucune garantie de pouvoir parvenir à un accord et de le mettre en œuvre. Elle a donc annoncé un plan de réponse pour faire face à la situation si un accord commercial ne peut être conclu avec le Royaume-Uni avant le 31 décembre, notamment en prévoyant des facilités pour le transport aérien et terrestre dans les six prochains mois.

En outre, sur l'un des sujets controversés de la pêche, l'UE a proposé de mettre en place une réglementation et d'établir un cadre juridique approprié jusqu'au 31 décembre 2021 ou jusqu'à ce qu'un accord de pêche soit conclu avec le Royaume-Uni, afin que les bateaux de pêche de l'UE et du Royaume-Uni puissent continuer à opérer dans les eaux de l'autre après l'expiration de la période de transition du Brexit le 31 décembre de cette année.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a averti jeudi que les négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l'Union européenne avaient une « forte probabilité » de se terminer sans accord.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré dans une interview à la BBC le 10 qu'il y avait une marge de manœuvre pour parvenir à un accord dans les négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l'UE, mais que des divergences majeures persistaient. "Le 13, ils devront tout examiner et décider de l'avenir des négociations." Il a souligné que l'UE doit changer d'avis sur la pêche et sur l'égalité des chances d'ici le 13, car ce sont des principes britanniques. Il a déclaré qu'un « mouvement substantiel » était nécessaire sur ces deux questions pour que les négociations puissent se poursuivre. Il a toutefois déclaré que l'UE avait durci sa position sur l'égalité des chances.

Le 10, Deutsche Welle a rapporté que von der Leyen avait subi un revers : elle s'était engagée à conclure un accord commercial avec le Royaume-Uni, mais elle doit maintenant admettre qu'elle ne peut pas obliger les États membres de l'UE à faire de nouvelles concessions pour rendre l'accord commercial acceptable pour le Premier ministre britannique. À Londres, les gens ne savent toujours pas si le Premier ministre Johnson veut cet accord ou s'il s'en tiendra aux lignes rouges pour empêcher qu'un accord soit conclu avec l'UE.

Si la Grande-Bretagne décide à tout prix de s’approprier les droits de pêche dans ses eaux souveraines au large à partir de l’année prochaine, cela signifierait que les pêcheurs de France et d’autres pays de l’UE seraient chassés. Mais le président français Emmanuel Macron a promis en octobre qu’il n’y aurait aucun accord qui sacrifierait les pêcheurs français.

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