L'UE investit 3,2 milliards d'euros dans un projet de développement de batteries pour véhicules électriques

L’UE relance sa politique industrielle pour préserver l’indépendance technologique de l’Europe. Le 11 décembre, le Financial Times a rapporté que la Commission européenne avait récemment approuvé un fonds de 3,2 milliards d’euros pour aider les pays de l’UE à développer davantage la technologie des batteries de véhicules électriques. Les fonds proviendront de sept États membres de l’UE : la Belgique, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et la Suède. Le projet, dont l’achèvement est prévu pour 2031, devrait également stimuler environ 5 milliards d’euros d’investissements privés.

Selon un rapport antérieur du Financial Times, une nouvelle industrie européenne est en train d’émerger dans une forêt à 100 kilomètres à l’ouest de Stockholm. À l'intérieur d'un bâtiment gris en forme de boîte, des centaines d'ouvriers s'efforcent de construire la première ligne de production européenne de batteries qui équiperont les voitures électriques, le réseau électrique et bien d'autres équipements. Northvolt, basé à Västerås, dans le centre de la Suède, avait initialement prévu de démarrer la production fin 2019.

L’Europe était autrefois le berceau de la technologie des batteries au lithium, mais elle est aujourd’hui loin derrière l’Asie en termes de technologies clés et de matières premières. La Commission européenne a déclaré que la production de batteries était un secteur industriel important pour l'Europe et que le plan faisait partie des efforts déployés par la France et l'Allemagne pour garantir que l'Europe ne prenne pas de retard dans la transition de la combustion du gaz naturel vers les moteurs électriques.

Il est rapporté que les 3,2 milliards d'euros de fonds publics seront utilisés pour étudier l'extraction et le traitement des matières premières, la production de matériaux chimiques avancés, la conception de cellules et de modules de batteries et la manière de les intégrer dans le système, et enfin pour étudier les méthodes de recyclage ou de réutilisation des anciennes batteries. En investissant dans la recherche et le développement de la technologie des batteries, l’UE espère garantir que des produits tels que les véhicules électriques disposent d’une plus grande capacité de batterie, d’un meilleur kilométrage et que la technologie est plus respectueuse de l’environnement.

Selon les données de Bloomberg, environ 80% de la capacité de production de batteries existante et prévue dans le monde se trouve en Asie, la Chine à elle seule représentant 69%, les États-Unis 15% et l'Union européenne moins de 4%.

Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, a déclaré : « La production de batteries en Europe revêt une importance stratégique pour notre économie et notre société en raison de son potentiel en matière de mobilité et d’énergie vertes, de création d’emplois, de durabilité et de compétitivité. L’aide approuvée permettra de garantir que cet important projet puisse se poursuivre sans fausser indûment la concurrence. » En fait, l’UE espère non seulement se débarrasser de sa dépendance technologique vis-à-vis de l’Asie grâce à ce plan, mais espère également atteindre son objectif de parvenir à une économie zéro carbone d’ici 2050 et consolider son leadership en matière de gouvernance climatique.

La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné à plusieurs reprises au cours de sa campagne sa détermination à lutter contre le changement climatique et a prévu de faire de l'Europe un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique. Pour atteindre cet objectif, Ursula von der Leyen a proposé plusieurs objectifs de lutte contre le changement climatique. Elle espère par exemple que les émissions de dioxyde de carbone de l'UE seront réduites d'environ 50% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, soit un pas de plus que l'objectif de réduction de 40% fixé par la précédente Commission européenne. Dans le même temps, elle a également déclaré qu'elle conduirait les pays de l'UE à continuer d'explorer la possibilité de réduire les émissions de 55%.

En novembre dernier, la Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé qu’elle cesserait de financer des projets liés aux énergies fossiles. Au cours des dix prochaines années, l’UE investira jusqu’à 1 000 milliards d’euros pour soutenir les projets susmentionnés. La nouvelle présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a également déclaré que la BCE allait réévaluer sa stratégie après 16 ans. La première priorité est de maintenir la stabilité des prix, la seconde est de répondre aux risques financiers causés par le changement climatique. Les facteurs liés au changement climatique deviendront un indicateur important pour la BCE dans la formulation de modèles macroéconomiques et d'évaluations des risques.

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