L'UE a accompli l'impossible : les États membres ont finalement accepté de créer un « fonds de relance » de 750 milliards d'euros

Le président du Conseil européen, Michel, qui présidait le sommet de l'UE, a publié sur le réseau social Twitter aux premières heures du 21, déclarant : « Accord trouvé !. C'estAlors que le sommet de l'UE, organisé pour convenir d'une relance économique post-épidémique, entrait dans sa cinquième journée, les dirigeants des États membres de l'UE présents au sommet étaient parvenus à un accord sur un fonds de relance de 750 milliards d'euros et un budget budgétaire de 1 074 milliards d'euros sur sept ans, complétant ainsi le plan de relance de l'UE. Une mission impossible. Il s’agit du plus grand plan budgétaire de l’histoire de l’Union européenne.

Selon l'agence de presse satellite russe, la présidente en exercice de l'Union européenne et chancelière allemande Angela Merkel s'est déclarée satisfaite des résultats du sommet de l'UE et a estimé que le compromis entre toutes les parties était un bon résultat des négociations. Le Fonds de relance apportera un soutien aux pays européens touchés par l’épidémie par le biais de prêts, de subventions, etc., pour les aider à parvenir à une reprise économique le plus rapidement possible.

Le sommet de l'UE s'est tenu le 17 et a été la première réunion en face à face des dirigeants de l'UE depuis le début de l'épidémie de nouvelle couronne en Europe. La réunion devait initialement se terminer le 18. Les dirigeants des 27 pays de l'UE n'ont toutefois pas réussi à parvenir à un accord sur un plan de sauvetage de 750 milliards d'euros. Au petit matin du 20, le président du Conseil européen Michel a annoncé que la réunion serait à nouveau prolongée.

Les médias français ont rapporté que le sommet de l'UE a dégénéré en une violente confrontation le 19 et a duré jusqu'aux premières heures du 20. L'Allemagne et la France, initiateurs du fonds de relance, se sont affrontées lors du sommet aux « cinq frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Finlande, Suède et Danemark), en discutant de questions telles que la proportion de subventions et de prêts dans le fonds de relance.

Reuters a analysé que ce sommet représente un moment critique dans 70 ans d’intégration européenne. Une rupture des négociations pourrait semer le doute sur l’avenir de l’Union européenne et provoquer des turbulences sur les marchés financiers européens. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a laissé entendre que l'échec des négociations n'aurait pas d'impact négatif sur les marchés financiers européens. Plutôt que de parvenir à un accord rapide à tout prix, les dirigeants devraient « prendre plus de temps » pour se mettre d’accord sur un programme d’aide « ambitieux ».

Les médias européens étaient tous attentifs au président français Macron qui a commencé à perdre son sang-froid dans la soirée du 19. Il a commencé à adopter une position ferme à l’égard des dirigeants des « Cinq Frugaux ». Il a vivement critiqué le chancelier autrichien Kurz. Lorsque Kurz est sorti pour passer un appel téléphonique, Macron a déclaré : « Vous voyez, il s'en fiche, il n'écoute pas les autres et son attitude est mauvaise. » Certains médias ont décrit le président Macron comme à ce moment-là, alors qu'il frappait du poing sur la table et disait avec émotion : « Il y avait une ambiance de compromis sur la scène, il y a eu des moments très tendus, et il y aura sans aucun doute des moments difficiles plus tard. »

Selon l'AFP, Macron a tenté de maintenir le montant minimum du financement à plus de 400 milliards d'euros, et il a menacé de préférer partir plutôt que de parvenir à un mauvais accord. Mais il a déclaré : « Il n’y a pas encore de consensus, donc je reste très prudent. »

Les dirigeants européens ont débattu toute la nuit pour tenter de sortir de l'impasse. Le 20, vers 5h30 du matin, le président du Conseil européen Michel, qui présidait le sommet, a même proposé de réduire l'enveloppe du fonds de relance à 390 milliards d'euros. Il a imploré les dirigeants de l'UE de parvenir à un accord : « La question est désormais de savoir si les 27 dirigeants sont capables de construire l'unité européenne et la confiance mutuelle, ou allons-nous montrer une Europe fragile et divisée en larmes ? » Michel a déclaré : « Mon souhait est que si « Nous pouvons parvenir à un accord, et demain tous les journaux européens publieront en première page un article sur l’impossible accompli par l’UE. »

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