L'agence de presse Xinhua a rapporté que la Commission européenne a publié le 19 le « Plan d'action pour l'industrie de l'acier et du métal », visant à améliorer la compétitivité de l'industrie et à faire face à l'impact potentiel des tarifs douaniers américains sur l'acier.
Selon un communiqué de presse de la Commission européenne, le plan se concentre sur six domaines clés : assurer un approvisionnement énergétique propre et abordable, prévenir les fuites de carbone, renforcer et protéger les capacités industrielles de l'Europe, promouvoir le recyclage des ressources métalliques, garantir des emplois industriels de haute qualité et réduire les risques d'investissement grâce à la domination du marché et au soutien public.
Afin de renforcer et de protéger les capacités industrielles de l'Europe, la Commission européenne propose de renforcer les mesures de sauvegarde actuelles sur l'acier à partir du 1er avril 2025. Il est entendu que les mesures de sauvegarde actuelles adoptent un mécanisme de quota d’importation d’acier, et la partie dépassant le quota est soumise à un tarif 25%.
Le communiqué indique également qu'étant donné que les mesures de sauvegarde actuelles sur l'acier expireront en juin 2026, la Commission européenne prévoit de présenter des propositions législatives au troisième trimestre 2025 pour élaborer de nouvelles mesures commerciales afin de remplacer le mécanisme de sauvegarde actuel et de fournir une protection plus forte à l'industrie sidérurgique de l'UE. La Commission européenne a également déclaré qu'elle était prête à utiliser des outils de protection commerciale contre les pratiques commerciales déloyales dans d'autres industries métallurgiques.
Il est rapporté que l’industrie sidérurgique de l’UE couvre 22 États membres, dispose d’environ 500 bases de production et fournit plus de 2,6 millions d’emplois.
Le 12 de ce mois, les droits de douane 25% des États-Unis sur tout l'acier et l'aluminium importés sont officiellement entrés en vigueur. L'Union européenne a annoncé le même jour qu'elle avait décidé d'imposer des droits de douane de rétorsion sur des marchandises américaines d'une valeur de 26 milliards d'euros (1 euro équivaut environ à 1,09 dollar américain).