Le site chinois Deutsche Welle a cité Reuters selon lequel le Premier ministre italien Mario Draghi a opposé son veto à un accord portant sur le transfert de technologie et de logiciels à EFORT Intelligent Equipment, une société chinoise de robots industriels.
Des sources ont indiqué que depuis que le gouvernement italien a promulgué la loi sur les « pouvoirs d'or » en 2012, qui a donné au gouvernement italien des pouvoirs spéciaux pour réglementer les actifs d'importance stratégique, c'est la septième fois que les autorités bloquent les transactions étrangères en Italie, y compris Robox. Parmi ces accords, cinq ont été rejetés par le gouvernement de l'actuel Premier ministre Draghi. Cette affaire montre une fois de plus que la coopération économique et commerciale entre l’UE et la Chine se trouve dans un dilemme insoluble. Reuters a rapporté que le gouvernement de Djibouti a empêché Robox de transférer sa technologie à la société chinoise, mais ne s'est pas opposé à l'augmentation de sa participation. Le document mentionne uniquement que le gouvernement a rejeté l’accord, mais ne précise pas quelle partie de l’accord a été rejetée. L'Italie aurait utilisé des « pouvoirs dorés » dans ses lois anti-OPA pour résister aux offres dans des secteurs jugés stratégiques, tels que la banque, l'énergie, les télécommunications et les services de santé.
Le rapport indique qu'au début de cette année, le groupe Efort a annoncé l'accord d'acquisition chinois, augmentant sa participation dans la société italienne ROBOX de 40% à 49%. Robox rapporte qu'elle conçoit et fabrique principalement des composants électroniques pour les robots et les systèmes de contrôle de mouvement. Efort est une société cotée à la Bourse de Shanghai.
En mars de cette année, Draghi a opposé son veto à l'acquisition d'une société de drones par une entreprise chinoise. Auparavant, elle avait également rejeté l'acquisition de Milan Semiconductor Equipment Company par une société chinoise.
Plus tôt, Reuters avait rapporté que le gouvernement italien enquêtait sur une transaction dans laquelle une société de drones militaires du pays avait été acquise par un investisseur chinois. L'acquisition n'a pas été soumise à un examen officiel avant la transaction, mais le gouvernement italien estime avoir l'autorité pour l'approuver. Si aucune explication satisfaisante n'est fournie, le gouvernement déposera une plainte qui pourrait finalement annuler l'accord.