La chancelière allemande Merkel n'est pas d'accord avec les « paroles fortes » de Macron contre l'OTAN, mais Moscou les apprécie

Selon l'AFP, Angela Merkel a déclaré à l'issue de ses entretiens avec le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, que Macron "avait utilisé des mots durs qui ne correspondent pas à mes vues sur la coopération au sein de l'OTAN".

Dans une interview exclusive publiée dans le magazine The Economist le 7 novembre, Macron a déclaré qu'il pensait que l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) était dans un état de « mort cérébrale » et a exprimé sa déception face au manque de coordination entre l'Europe et les États-Unis et aux actions agressives de la Turquie, un membre important de l'OTAN, en Syrie.

La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé lundi son désaccord avec la déclaration du président français Emmanuel Macron selon laquelle l'OTAN était « en état de mort cérébrale », affirmant que de telles remarques étaient inutiles. Moscou a exprimé sa gratitude pour la déclaration sincère de Macron. Angela Merkel a également souligné : « Je ne pense pas que des jugements aussi radicaux soient nécessaires, même si nous avons des problèmes et devons nous remonter le moral. »

M. Stoltenberg a souligné que l'OTAN était « forte » et a déclaré que les États-Unis et l'Europe « coopéraient plus étroitement que depuis des décennies ».

Il semblerait qu'il existe encore des bases militaires américaines en Allemagne et que l'armée américaine compte actuellement environ 35 000 soldats stationnés en Allemagne. C'est la plus grande différence en France. Cependant, l'Allemagne n'a pas accepté l'appel du président américain Trump à augmenter ses dépenses militaires.

Emmanuel Macron a déclaré dans une interview à The Economist : « Nous vivons actuellement une mort cérébrale de l’OTAN. Il n’y a aucune coordination ni coopération dans la prise de décision stratégique entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN. Absolument aucune. »

Macron a également averti les pays européens qu’ils ne pouvaient plus compter sur les États-Unis pour défendre leurs alliés de l’OTAN. Interrogé sur la question de savoir s'il avait encore foi dans l'article 5 du traité fondateur de l'OTAN, qui prévoit la défense mutuelle, Macron a répondu : « Je ne sais pas. » En vertu de cette clause, une attaque contre un allié de l'OTAN serait considérée comme une attaque contre l'OTAN dans son ensemble.

Macron a déclaré que les États-Unis montraient des signes d'« abandon », comme en témoigne la décision soudaine du président américain Donald Trump en octobre de retirer les troupes américaines du nord-est de la Syrie sans consulter les alliés de l'OTAN. L'action de Trump a surpris les principaux alliés européens de l'OTAN, dont la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, et a conduit la Turquie à entrer en Syrie et à prendre des mesures contre les forces armées kurdes locales.

 

 

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