Les voitures ont été interdites dans les rues de Paris dimanche. Dans le cadre de la Journée sans voiture à Paris (anciennement appelée Journée sans voiture), la circulation est interdite sur le périphérique parisien de 11h à 18h. Afin d'obtenir de meilleurs résultats, 700 bénévoles de la ville de Paris ont été mobilisés pour mener des inspections de rue.
Le plan, initié par Anne Hidalgo, la maire de Paris, dès son arrivée au pouvoir, vise à rendre les espaces publics plus agréables mais surtout à réduire la pollution. Hier à midi, l'agence responsable de la surveillance de la qualité de l'air avait enregistré une baisse de 30% des niveaux de dioxyde d'azote, la plus forte baisse depuis 2018.

Selon BFMTV, les niveaux de dioxyde d'azote ont baissé de seulement 7% lors de la Journée sans voiture en 2019. En 2018, le chiffre était de 36%. Pierre Pernot, directeur de la communication et des partenariats d'Airparif, estime que les différences entre chaque année s'expliquent par deux raisons, "d'abord les conditions météo, puisqu'avec le vent et la pluie il y a peu de pollution avec ou sans voiture. Ensuite le suivi du fait de ne pas avoir de voiture aujourd'hui, qui est plus ou moins important, le périmètre peut évoluer d'une année sur l'autre", explique-t-il aux journalistes de BFM TV que cette année la réduction a été particulièrement marquée le long des axes routiers principaux, notamment dans la "partie Est du périmètre, avec une réduction de 50%", ajoutant que ces concentrations en dioxyde d'azote sont "moins de la moitié des valeurs habituellement mesurées en début d'après-midi de dimanche".
Les polluants sont « dangereux pour notre santé », a déclaré Pierre Pernot d'Airparif. « Ce sont les automobilistes qui sont les plus exposés à la pollution de l’air extérieur », pas les cyclistes ni les piétons. Il a précisé qu'à Paris, où les émissions de dioxyde d'azote sont particulièrement surveillées, 56% ont été provoquées par le trafic routier. Comme les particules fines, ce sont des polluants nocifs pour la santé. « Le dioxyde d’azote des véhicules polluants est mauvais pour notre santé, et les particules fines sont également dangereuses. Les particules de diesel sont très cancérigènes, celles de l’essence le sont probablement. Il y a un réel travail à faire pour améliorer la santé. »