Quelques instants avant la réunion, le président du Conseil de l'UE, Charles Michel, a été informé que la Pologne et la Hongrie semblaient disposées à lever leur droit de veto. « Je suis convaincu que nous pouvons parvenir à un accord sur un ensemble commun pour la mise en œuvre rapide du cadre financier pluriannuel (budget sur 7 ans) et du Fonds de relance (coronavirus) », a-t-il déclaré.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué cette annonce en écrivant sur Twitter : « Un pas en avant pour l'Europe. » « 1,8 billion d'euros pour alimenter notre reprise et construire une UE plus résiliente, plus verte et plus numérique », a-t-elle écrit.
Le paquet de 1,8 billion d'euros comprend le cadre financier pluriannuel (CFP), le budget septennal de l'UE (d'une valeur d'un peu moins de 1,1 billion d'euros) et le fonds de relance COVID-19 de 750 milliards d'euros, Next Generation EU.
Le mois dernier, la Hongrie et la Pologne ont refusé d'approuver le prochain budget septennal de l'UE, liant les dépenses financières au respect par ces pays des valeurs européennes fondamentales. Elle est considérée comme « l’option nucléaire » de l’UE, qui permet de sanctionner les États membres s’ils sont considérés comme portant atteinte à la démocratie et à l’État de droit.