Ce matin, nous nous concentrons sur un sujet qui concerne l’ensemble de la planète : la démographie, c’est-à-dire le nombre de personnes dans chaque pays et donc, en fin de compte, le nombre total de personnes sur notre planète. Le cabinet de conseil McKinsey & Company a récemment publié un rapport sur ce sujet précis, car c’est un sujet que l’on pourrait considérer comme appartenant à l’ancien monde, mais ce n’est pas le cas. Les dirigeants politiques du monde entier prennent cette question très au sérieux... Lire ci-dessous.
Un exemple très récent :France, le ministre du Travail et de la Santé prévoit de lancer un « Plan Population 2050 ». L’année dernière, le nombre de naissances a légèrement diminué. D’ici 2050, le nombre de personnes âgées de 80 ans et plus sera deux fois plus élevé qu’aujourd’hui.
Aucun continent n’est à l’abri de cette dynamique
Oui, parce que les gens sur Terre ont de moins en moins d’enfants. Soyons clairs, les naissances ralentissent à l’échelle mondiale, mais les ajouts nets restent positifs. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, le nombre de naissances par femme est en baisse à l’échelle mondiale depuis 75 ans. En 1950, ce chiffre était de 5 personnes et il devrait chuter à 2,1 personnes d’ici 2050. Il s’agit d’un défi majeur pour la croissance économique mondiale !
Quelle est la relation entre la population et l’économie ?
Si les taux de fécondité baissent et que la population vieillit (comme c’est le cas dans de nombreux pays développés), cela aura des conséquences concrètes. Mécaniquement, cela entraînera une baisse de la proportion de la population en âge de travailler. En conséquence, la production de richesse et les recettes fiscales diminueront. Et comme il s’agit d’un système interconnecté, une augmentation de la population âgée entraîne des coûts associés au vieillissement, tels que les paiements de pension ou les dépenses de santé. Ces coûts sont évidents dans les comptes publics des pays. Selon l'agence de notation Standard & Poor's, les déficits budgétaires pourraient exploser d'ici 2060, passant de la moyenne mondiale actuelle de 2,41 t/t de PIB à 9,11 t/t.
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Quelles solutions adopter face à cette dynamique ?
Le nombre de politiques pro-natalistes à travers le monde prouve qu’il n’existe pas de solution miracle. Voici un exemple peu connu :Finlande, la deuxième plus petite ville du pays, offre 1 000 euros par mois pour chaque nouveau-né pendant 10 ans, à condition que la famille reste en ville. Ce fut un échec et la population de la ville chuta de 20%. En réalité, avoir des enfants est une chose, mais d'autres aspects doivent également suivre, comme les politiques de soutien aux familles, la garde d'enfants, l'éducation de la petite enfance et les services éducatifs... Tout cela ne doit pas exercer de pression sociale sur les couples, en particulier sur les femmes. Si la dynamique change aujourd’hui, nous n’en verrons les effets que dans vingt ans.
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