Reuters a indiqué le 20 août que les données portuaires montraient qu'environ 200 000 tonnes d'orge et de blé français avaient été expédiées ou étaient sur le point d'être expédiées vers la Chine jusqu'à présent.
Les négociants internationaux estiment que « la demande chinoise reste dynamique au début de la nouvelle campagne de commercialisation », la demande accrue de la Chine pour l'orge et le blé français étant due au désir de la Chine de sécuriser ses approvisionnements après des différends commerciaux avec des fournisseurs de céréales comme l'Australie. Diversité.
Hélène Duflot, analyste chez la société française Strategy Grains, estime que le Canada et la France, qui disposent de réserves abondantes d'orge, en bénéficieraient. La Chine n’aura aucune difficulté à trouver des sources d’approvisionnement alternatives. Bien que la réduction de l'offre et la baisse de la compétitivité des prix de l'orge et du blé français soient susceptibles d'entraîner une forte baisse des ventes en Algérie, un marché étranger majeur, les importateurs chinois ont jusqu'à présent importé activement de l'orge et du blé français. « Heureusement que nous avons la Chine, nous n’exportons pas beaucoup d’orge et de blé vers d’autres pays. »