L'AFP a noté que la Chine accélère le rythme de son exploration de Mars dans un contexte de concurrence croissante entre les États-Unis et la Chine dans des domaines tels que la technologie et la diplomatie. Le lancement réussi de la sonde martienne ajoute des points à la concurrence du gouvernement chinois avec les États-Unis.
Jonathan McDowell, astrophysicien américain, spécialiste de l'histoire des vols spatiaux et chercheur au Centre d'astrophysique Smithsonian de Harvard, a déclaré à l'AFP que le lancement de Tianwen-1 par la Chine était similaire au lancement réussi des Etats-Unis en 1976.Viking-1 détecteur, il ne pense pas que la Chine ne surpassera pas le succès technologique que les États-Unis ont obtenu il y a plus de 40 ans.
Ivan Moiseev, directeur de l'Institut russe de politique spatiale, a déclaré aux journalistes que le lancement par la Chine d'une sonde vers Mars était lié au désir universel de l'humanité d'explorer de nouveaux mondes, mais qu'il avait également des implications politiques : il prouvait le statut technologique d'un pays. La Chine a prouvé qu’elle pouvait tout faire toute seule.
L'expert a souligné : « Si l'on prend comme exemple les débuts de l'ère spatiale, à l'époque, les facteurs politiques étaient plus importants dans les lancements spatiaux, et aujourd'hui, les missions sont davantage scientifiques. En même temps, les dirigeants de divers pays savent que la science et ses réalisations renforcent le prestige politique du pays. Ces pays sont très respectés. »
Selon CCTV News, en tant que plate-forme d'exploration scientifique ouverte, l'exploration de Mars par la Chine a bénéficié d'une coopération approfondie avec l'Agence spatiale européenne (ESA), le Centre national d'études spatiales français (CNES), la Commission nationale argentine des activités spatiales (CONAE) et l'Agence autrichienne de promotion de la recherche (FFG). Ces institutions ont participé à la coopération de cette mission d'exploration de Mars à des degrés divers.
Avant que la Chine ne lance sa première sonde nationale « Tianwen-1 » pour explorer Mars le 23, la sonde des Émirats arabes unis s'est dirigée vers Mars le 20 juillet avec l'aide d'une fusée japonaise. Le rover américain devrait s'envoler vers la planète rouge le 30 juillet.
Il est rapporté qu'une fréquence aussi élevée de lancement de sondes vers Mars est liée à la « fenêtre de lancement » appropriée : tous les 18 à 24 mois, la distance de voyage entre la Lune et Mars sera raccourcie de 9 mois à 7 mois, et la distance entre les deux est d'environ 55 millions de kilomètres. Si la mission ne parvient pas à décoller pendant cette « fenêtre de lancement », la mission d’exploration devra attendre encore deux ans.
Selon un communiqué publié par la Société spatiale d'État russe, la quatrième mission était initialement le lancement du vaisseau spatial conjoint russo-européen « ExoMars-2020 », mais il a été reporté à 2022 en raison de l'épidémie.
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