Rapport d’experts : le premier confinement en France l’année dernière a amélioré la qualité de l’air et évité des milliers de décès

Selon les médias, les autorités sanitaires françaises ont déclaré le 14 avril que des milliers de décès dus au dioxyde de carbone avaient été évités grâce à la réduction des émissions de particules polluantes de l'air pendant le premier confinement lié au COVID-19.

Selon un rapport de l'agence française de santé publique Santé publique France, le confinement strict des villes mis en place au printemps 2020, qui a entraîné une baisse significative de l'activité et une réduction du trafic, a permis d'éviter environ 2 300 décès liés à une moindre exposition de la population française aux particules fines ambiantes, tandis que 1 200 décès ont été évités grâce à une moindre exposition au dioxyde d'azote (NO2) liée au trafic routier.

L'agence française rappelle qu'entre 2016 et 2019, la pollution de l'air a causé au moins 40 000 décès par an et a raccourci de près de huit mois la vie des personnes de 30 ans et plus exposées aux petites particules dites PM2,5.

L'agence a appelé à « tirer quelques leçons de l'analyse du confinement du printemps 2020 » tout en appelant à poursuivre les efforts pour réduire toutes les sources de pollution.

Pour lutter contre la pollution de l’air, l’agence a exhorté les gens à modifier leurs habitudes de déplacement et a appelé à ce que le travail à distance devienne plus courant. Elle recommande également d’améliorer les pratiques agricoles pour réduire les émissions d’ammoniac, d’améliorer l’assainissement thermique des habitations et de réduire l’impact du chauffage au bois sur la pollution de l’air.

L’agence a déclaré que la lutte contre la pollution de l’air extérieur est encore plus importante car elle constitue un facteur aggravant du COVID-19.

Le rapport de septembre 2020 de l’Observatoire régional de la santé d’Ile-de-France confirme que « l’exposition à court et à long terme à la pollution de l’air ambiant est une cause de maladies chroniques, car cette pollution réduit la réponse immunitaire de l’organisme aux infections. La pollution de l’air pourrait donc être considérée comme un cofacteur de morbidité et de mortalité dans le contexte de la COVID-19. »

Des observations similaires ont été faites au niveau européen. L'année dernière, l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), basée à Copenhague, a déclaré que ses données montraient une forte baisse des concentrations de dioxyde d'azote (NO2) dans les pays qui ont imposé des mesures de confinement au printemps 2020.

Selon les experts, le confinement dans les pays européens « pourrait avoir des effets positifs immédiats à court terme sur notre environnement, notamment en termes d'émissions et de qualité de l'air, même si ceux-ci sont susceptibles d'être temporaires ». Un nouveau rapport publié par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) le 8 septembre dernier indiquait que dans l'UE, 13 % des décès sont liés à la pollution. Le rapport souligne que la pandémie actuelle a mis en évidence les facteurs de santé environnementale.

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